Né des cendres du défunt groupe Misère en ville, la formation de Québec Isabeau et les chercheurs d’or voit le jour au début de l’année 2008. Inspiré par la relation extraordinaire de ses deux protagonistes, Isabeau Valois et François Gagnon, les chansons qui en découlent jettent les bases d’un folk mâtiné d’harmonies vocales à l’américaine sur des histoires biens
ancrées dans la réalité d’aujourd’hui.

Dans le but de créer un son plus accessible, le duo s’adjoint bientôt les services du percussionniste Simon Pelletier-Gilbert, ayant officié comme co-réalisateur de l’album Misère en ville (2007) et musicien auprès des formations 400 milles et Pépé et son orchestre. À l’automne 2008, le trio réquisitionne la maison de campagne de la chanteuse Isabeau Valois armé de quelques compositions et d’une poignée d’adaptations françaises de vieux airs folk.

Enregistré simplement en quelques jours, La session jaune, le premier EP du groupe, est immédiatement voué à un brillant avenir. Supporté par l’ex-Bottine Souriante Martin Racine au violon, ainsi que par le contrebassiste Renaud Labelle, le gravé de la formation sera vendu à près de mille exemplaires sans l’aide d’aucune distribution. Après quelques dizaines de concerts et la rencontre fortuite avec le contrebassiste Cédrik Dessureault, la formation peaufine son art sans relâche durant l’hiver 2008/2009. Naissent alors plusieurs nouvelles compositions qui constitueront éventuellement l’essentiel du répertoire de scène d’Isabeau et les chercheurs d’or.

Les musiciens sont très actifs durant l’été 2009. Tournées de promotion et prestations radiodiffusées partout en province permettent au groupe d’étendre son réseau et de sensibiliser de plus en plus l’industrie sur la viabilité de sa démarche. Lorsqu’elle approche le réputé réalisateur Éric Goulet à l’automne de la même année, la formation est loin de se douter que le leader des Chiens alias Monsieur Mono est sur le point de lui offrir son premier album complet sur un plateau d’argent… pour ne pas dire d’or. Le miracle se produit en avril 2010 lorsque le groupe est invité à investir le studio Clan Destin de Québec, propriété des Disques Nomade, afin d’immortaliser ses chansons.