Bon, bon, bon. Barbe Hallé. Encore une autre affaire. Barbe Hallé, qu’est-ce que ça mange en hiver? Barbe Hallé, c’est une fille pis deux gars qui jouent de la mandoline, du banjo, de la contrebasse, de la guitare «sèche» (pas de la guitare humide), du concertina, de l’harmonica pis d’autres gogosses à l’occasion.

Bon, bon, bon. Barbe Hallé, c’est quoi c’te nom à coucher dehors? En fait, Barbe Hallé, c’est le nom d’une femme. Barbe, c’est son prénom. Elle fut ensorcelée, à son insu, par un démon follet. Comme le Tylenol (marque déposée) n’existait pas à l’époque, Mgr François de Laval (qui pouvait encore piloter un escadron d’Ursulines avant qu’il ne perde son permis) réussit tant bien que mal à la délivrer des influences du Malin. Elle a été enterrée à Lauzon le 18 juin 1696 ce qui ne nous rajeunit pas. Barbe a eu des enfants.

Bon, bon, bon. Encore une autre affaire. Barbe Hallé, qu’est-ce que ça mange en hiver ou ben durant l’été? Pour ceux qui veulent des réponses ou qui ont des questions, il y aura des chansons à répondre où vous pourrez participer terriblement. Le but de l’affaire, c’est de jouer des belles gigues pis de chanter des belles chansons. Slack quand c’est le temps, tight quand y faut mais jamais les fesses serrées, ils font le tout en espérant que Raoul Roy, Ronnie Drew, Willie Ringuette et Jerry Garcia, du haut de leur beau grand nuage moelleux et «blanc comme un cierge de Pâques», fassent ne serait-ce que l’ébauche d’une moue d’approbation.