Née en France en
1986, Laetitia Beaumel a le parcours atypique des gens passionnés, qui ne
peuvent s’empêcher d’être curieux et de vouloir tout faire, tout vivre. Son travail
d’écriture s’inscrit au confluent des matériaux et des médias, s’incarnant
dans des projets collectifs (Migration,
2017, coll. Ressacs) et des processus de création intermédiatiques (Notre sang volatil, 2018, Art Le Sabord).
Ses textes explorent les thématiques du corps et de l’enfance, s’intéressant plus
précisément à la question de la perte, de l’abandon, ou même, de la folie.
En
2016, Laetitia Beaumel finit par entreprendre à l’Université Laval un doctorat sur
mesure en littérature, musique et agriculture pour mieux comprendre la richesse
des croisements disciplinaires. Lauréate de plusieurs prix de poésie (Nouvelles
Voix 2016, Piché de l’UQTR 2017, Rolande-Gauvin 2018), elle est aujourd’hui auxiliaire
d’enseignement en création littéraire et chargée de cours en agroéconomie, rêvant
d’une ferme agriculturelle où jardins, arts, histoire, vergers et mélodies seraient
réunis auprès du grand public.
Première lauréate de la
résidence de création UNESCO en collaboration avec Les Offices jeunesse
internationaux du Québec (LOJIQ), à Édimbourg en 2019.
Crédit photo: Pierre Barrellon